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Lectures de la messe

Première lecture

« Le Seigneur console son peuple » (Is 49, 13-15)

Lecture du livre du prophète Isaïe

        Cieux, criez de joie ! Terre, exulte !
Montagnes, éclatez en cris de joie !
Car le Seigneur console son peuple ;
de ses pauvres, il a compassion.
         Jérusalem disait :
« Le Seigneur m’a abandonnée,
mon Seigneur m’a oubliée. »
         Une femme peut-elle oublier son nourrisson,
ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ?
Même si elle l’oubliait,
moi, je ne t’oublierai pas.

         – Parole du Seigneur.

Psaume

(83 (84), 2-3, 5.8, 11cdef, 12)

R/ Heureux
les habitants de ta maison, Seigneur !
(Ps 83, 5)

De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur, Dieu de l’univers !
Mon âme s’épuise à désirer les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Ils vont de hauteur en hauteur,
ils se présentent devant Dieu à Sion.

J’ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la maison de mon Dieu,
plutôt que d’habiter
parmi les infidèles.

Le Seigneur Dieu est un soleil, il est un bouclier ;
le Seigneur donne la grâce, il donne la gloire.
Jamais il ne refuse le bonheur
à ceux qui vont sans reproche.

Deuxième lecture

« Béni soit le Dieu de qui vient tout réconfort » (2Co 1, 3-7)

Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ,
le Père plein de tendresse,
le Dieu de qui vient tout réconfort.
         Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ;
ainsi, nous pouvons réconforter
tous ceux qui sont dans la détresse,
grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu.
         En effet, de même que nous avons largement part aux souffrances du Christ,
de même, par le Christ, nous sommes largement réconfortés.
         Quand nous sommes dans la détresse,
c’est pour que vous obteniez le réconfort et le salut ;
quand nous sommes réconfortés,
c’est encore pour que vous obteniez le réconfort,
et cela vous permet de supporter avec persévérance
les mêmes souffrances que nous.
         En ce qui vous concerne, nous avons de solides raisons d’espérer,
car, nous le savons,
de même que vous avez part aux souffrances,
de même vous obtiendrez le réconfort.

         – Parole du Seigneur.

Évangile

« Voici ta mère » (Jn 19, 25-27)

Alléluia. Alléluia.
Tu es bénie, Mère de miséricorde,
Mère de l’espérance et de la grâce,
Vierge Marie.
Alléluia.

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas,
et Marie Madeleine.
         Jésus, voyant sa mère,
et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère :
« Femme, voici ton fils. »
         Puis il dit au disciple :
« Voici ta mère. »
Et à partir de cette heure-là,
le disciple la prit chez lui.

         – Acclamons la Parole de Dieu.