Revenir aux lectures du calendrier romain.

Lectures de la messe

Première lecture

« J’ai vu la Jérusalem nouvelle, prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari » (Ap 21, 1-5a)

Lecture de l’Apocalypse de saint Jean

Moi, Jean,
j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle,
car le premier ciel et la première terre s’en étaient allés
et, de mer, il n’y en a plus.
    Et la Ville sainte, la Jérusalem nouvelle,
je l’ai vue qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu,
prête pour les noces, comme une épouse parée pour son mari.
    Et j’entendis une voix forte qui venait du Trône.
Elle disait : 
« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ;
il demeurera avec eux, 
et ils seront ses peuples,
et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu. 
    Il essuiera toute larme de leurs yeux,
et la mort ne sera plus, 
et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur :
ce qui était en premier s’en est allé. »
    Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara :
« Voici que je fais toutes choses nouvelles. »

    – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 83 (84), 3, 4, 5.10, 11abcd)

R/ De quel amour sont aimées tes demeures,
Seigneur de l’univers !
(Ps 83, 2)

Mon âme s’épuise à désirer
les parvis du Seigneur ;
mon cœur et ma chair sont un cri
vers le Dieu vivant !

L’oiseau lui-même s’est trouvé une maison,
et l’hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :
tes autels, Seigneur de l’univers,
mon Roi et mon Dieu !

Heureux les habitants de ta maison :
ils pourront te chanter encore !
Dieu, vois notre bouclier,
Regarde le visage de ton messie.

Oui, un jour dans tes parvis
en vaut plus que mille.
J’ai choisi de me tenir sur le seuil,
dans la maison de mon Dieu.

Deuxième lecture

« Vous êtes venus vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste » (He 12, 18-19.22-24)

Lecture de la lettre aux Hébreux

Frères,
quand vous êtes venus vers Dieu,
    vous n’êtes pas venus vers une réalité palpable, 
embrasée par le feu, comme la montagne du Sinaï : 
pas d’obscurité, de ténèbres ni d’ouragan, 
    pas de son de trompettes 
ni de paroles prononcées par cette voix 
que les fils d’Israël demandèrent à ne plus entendre.
    Mais vous êtes venus vers la montagne de Sion 
et vers la ville du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, 
vers des myriades d’anges en fête 
    et vers l’assemblée des premiers-nés 
dont les noms sont inscrits dans les cieux. 
Vous êtes venus vers Dieu, le juge de tous, 
et vers les esprits des justes amenés à la perfection. 
    Vous êtes venus vers Jésus, 
le médiateur d’une alliance nouvelle, 
et vers le sang de l’aspersion, 
son sang qui parle plus fort que celui d’Abel. 

    – Parole du Seigneur.

Évangile

Jésus parle dans le Temple à la fête de la Dédicace (Jn 10, 22-30)

Alléluia. Alléluia.
Voici la demeure de Dieu avec les hommes :
ils seront ses peuples,
et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Alléluia. (cf. Ap 21, 3)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
    on célébrait la fête de la dédicace du Temple à Jérusalem. 
C’était l’hiver. 
    Jésus allait et venait dans le Temple, 
sous la colonnade de Salomon. 
    Les Juifs firent cercle autour de lui ; 
ils lui disaient : 
« Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? 
Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! » 
    Jésus leur répondit : 
« Je vous l’ai dit, et vous ne croyez pas. 
Les œuvres que je fais, moi, au nom de mon Père, 
voilà ce qui me rend témoignage. 
    Mais vous, vous ne croyez pas, 
parce que vous n’êtes pas de mes brebis. 
    Mes brebis écoutent ma voix ; 
moi, je les connais, 
et elles me suivent. 
    Je leur donne la vie éternelle : 
jamais elles ne périront, 
et personne ne les arrachera de ma main. 
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, 
et personne ne peut les arracher de la main du Père. 
    Le Père et moi, 
nous sommes UN. » 

     – Acclamons la Parole de Dieu.