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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
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R/ Seigneur, à notre secours. - Hymne Mets ta lampe sur le boisseau
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Psaume
18a —
Par l'épouse croyante, le mari non croyant sera sanctifié.
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Psaume
44 - I —
Le fils de tant de larmes ne pouvait périr.
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Psaume
44 - II —
Quand un différent survenait, Monique s'employait à rétablir la paix.
- Lecture La femme vaillante
- Lecture patristique DES CONFESSIONS DE S. AUGUSTIN
- Conclusion Seigneur, dont la libéralité surpasse toujours nos désirs, tu as accordé à sainte Monique la conversion de son...
Office des lectures
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Introduction
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Hymne : Mets ta lampe sur le boisseau
La Tour du Pin — Desclée
Mets ta lampe sur le boisseau,
Et tant mieux qu'elle s'éteigne !
Car tu auras une vraie joie,
Ta prière sera la torche
Que le Seigneur entretiendra.
Mets ta lampe sur le boisseau,
Et tant mieux s'il la renverse
Et si le feu prend à ton bois ;
Tu ne souffriras pas le mal
Que t'aurait fait le feu d'en-bas.
Mets ta lampe sur le boisseau,
Et tant mieux si tes doigts brûlent
À ne plus pouvoir la tenir :
Puisque ton cœur sait être à deux,
Le Seigneur la tiendra pour toi.
Mets ta lampe sur le boisseau,
Et tant mieux si tu n'as plus rien
À consumer, même pour lui :
Dieu fournit le feu et le bois.
Alors tu brilleras en lui.
Antienne
Par l'épouse croyante, le mari non croyant sera sanctifié.
Psaume : 18a
2 Les cieux proclament la gloire de Dieu,le firmament raconte l'ouvrage de ses mains.
3 Le jour au jour en livre le récit
et la nuit à la nuit en donne connaissance.
4 Pas de paroles dans ce récit,
pas de voix qui s'entende ;
5 mais sur toute la terre en paraît le message
et la nouvelle, aux limites du monde.
Là, se trouve la demeure du soleil : +
6 tel un époux, il paraît hors de sa tente,
il s'élance en conquérant joyeux.
7 Il paraît où commence le ciel, +
il s'en va jusqu'où le ciel s'achève :
rien n'échappe à son ardeur.
Antienne
Le fils de tant de larmes ne pouvait périr.
Psaume : 44 - I
2 D'heureuses paroles jaillissent de mon cœur
quand je dis mes poèmes pour le roi
d'une langue aussi vive que la plume du scribe !
3 Tu es beau, comme aucun des enfants de l'homme,
la grâce est répandue sur tes lèvres :
oui, Dieu te bénit pour toujours.
4 Guerrier valeureux, porte l'épée de noblesse et d'honneur !
5 Ton honneur, c'est de courir au combat
pour la justice, la clémence et la vérité.
6 Ta main jettera la stupeur, les flèches qui déchirent ;
sous tes coups, les peuples s'abattront,
les ennemis du roi, frappés en plein cœur.
7 Ton trône est divin, un trône éternel ;
ton sceptre royal est sceptre de droiture :
8 tu aimes la justice, tu réprouves le mal.
Oui, Dieu, ton Dieu t'a consacré
d'une onction de joie, comme aucun de tes semblables ;
9 la myrrhe et l'aloès parfument ton vêtement.
Des palais d'ivoire, la musique t'enchante.
10 Parmi tes bien-aimées sont des filles de roi ;
à ta droite, la préférée, sous les ors d'Ophir.
Antienne
Quand un différent survenait, Monique s'employait à rétablir la paix.
Psaume : 44 - II
11 Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père :
12 le roi sera séduit par ta beauté.
Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.
13 Alors, fille de Tyr, les plus riches du peuple,
chargés de présents, quêteront ton sourire.
14 Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d'étoffes d'or ;
15 on la conduit, toute parée, vers le roi.
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
16 on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.
17 À la place de tes pères se lèveront tes fils ;
sur toute la terre tu feras d'eux des princes.
18 Je ferai vivre ton nom pour les âges des âges :
que les peuples te rendent grâce,
toujours, à jamais !
Verset
V/ Heureux l'homme qui a une bonne épouse.
Il possédera le bonheur tout au long de sa vie.
Lecture : La femme vaillante (Pr 31, 10-31)
10 Aleph — Une femme parfaite, qui la trouvera ? Elle est précieuse plus que les perles !
11 Beth — Son mari peut lui faire confiance : il ne manquera pas de ressources.
12 Gimel — Elle fait son bonheur, et non pas sa ruine, tous les jours de sa vie.
13 Daleth — Elle sait choisir la laine et le lin, et ses mains travaillent volontiers.
14 Hé — Elle est comme les navires marchands, faisant venir ses vivres de très loin.
15 Waw — Elle est debout quand il fait encore nuit pour préparer les repas de sa maison et donner ses ordres aux servantes.
16 Zaïn — A-t-elle des visées sur un champ ? Elle l’acquiert. Avec le produit de son travail, elle plante une vigne.
17 Heth — Elle rayonne de force et retrousse ses manches !
18 Teth — Elle s’assure de la bonne marche des affaires, sa lampe ne s’éteint pas de la nuit.
19 Yod — Elle tend la main vers la quenouille, ses doigts dirigent le fuseau.
20 Kaph — Ses doigts s’ouvrent en faveur du pauvre, elle tend la main au malheureux.
21 Lamed — Elle ne craint pas la neige pour sa maisonnée, car tous les siens ont des vêtements doublés.
22 Mem — Elle s’est fait des couvertures, des vêtements de pourpre et de lin fin.
23 Noun — Aux portes de la ville, on reconnaît son mari siégeant parmi les anciens du pays.
24 Samek — Elle fabrique de l’étoffe pour la vendre, elle propose des ceintures au marchand.
25 Aïn — Revêtue de force et de splendeur, elle sourit à l’avenir.
26 Pé — Sa bouche s’exprime avec sagesse et sa langue enseigne la bonté.
27 Çadé — Attentive à la marche de sa maison, elle ne mange pas le pain de l’oisiveté.
28 Qoph — Ses fils, debout, la disent bienheureuse et son mari fait sa louange :
29 Resh — « Bien des femmes ont fait leurs preuves, mais toi, tu les surpasses toutes ! »
30 Shine — Le charme est trompeur et la beauté s’évanouit ; seule, la femme qui craint le Seigneur mérite la louange.
31 Taw — Célébrez-la pour les fruits de son travail : et qu’aux portes de la ville, ses œuvres disent sa louange !
Répons
R/ Monique servit son époux comme le Seigneur.
Elle mit tous ses soins à le gagner à Dieu.
Elle prêchait par les vertus dont Dieu l'avait parée
pour la rendre belle aux yeux de son époux.
DES CONFESSIONS DE S. AUGUSTIN
À l'approche de ce jour où ma mère allait sortir de cette vie – tu connaissais ce jour, mon Dieu ; nous, nous l'ignorions – il arriva, par l'effet de tes arrangements mystérieux, à ce que je crois, qu'elle et moi, nous nous trouvions seuls, appuyés à une fenêtre d'où l'on voyait le jardin, dans la maison que nous habitions. C'était à Ostie, à l'embouchure du Tibre. Loin de la foule, après la fatigue d'un long voyage, nous reprenions nos forces en vue de la traversée. Nous causions donc, seuls, avec une grande douceur. Oubliant le passé et tendus vers l'avenir, nous cherchions ensemble, auprès de la Vérité, c'est-à-dire auprès de toi, ce que serait la vie éternelle des saints, que l'œil n'a pas vue, que l'oreille n'a pas entendue, que le cœur n'a pu concevoir. Nos cœurs s'ouvraient avidement aux flots célestes de ta source: la source de vie, qui est en toi. ~
C'est de cela que nous parlions, quoique d'une manière et en des termes différents de ceux que j'ai rapportés. Mais, Seigneur, tu le sais, ce jour-là, comme nous causions ainsi, et que le monde, parmi ces propos, perdait pour nous toute valeur, ma mère me dit : « Mon fils, pour moi, il n'y a plus rien qui me donne du plaisir en cette vie. Qu'y ferais-je maintenant ? Pourquoi y suis-je encore ? Je ne le sais pas. Mon espérance en ce monde est maintenant épuisée. Une seule chose me faisait désirer de m'attarder dans cette vie quelque temps encore, c'était de te voir, avant ma mort, chrétien catholique. Dieu m'a plus que comblée sur ce point, puisque je vois que tu es son serviteur au point de mépriser les joies terrestres. Qu'est-ce que je fais ici ? »
Je ne me rappelle guère ce que j'ai répondu à ces paroles. En tout cas, environ cinq jours après, ou un peu plus, elle se mit au lit avec la fièvre. Pendant sa maladie, il lui arriva un jour de perdre conscience et de ne plus reconnaître ceux qui l'entouraient. Nous sommes accourus, mais elle a vite repris ses sens ; elle nous vit debout près d'elle, mon frère et moi, et elle nous dit, avec l'air de chercher quelque chose : « Où étais-je? »
Puis, nous voyant accablés de tristesse, elle dit : « Vous enterrerez ici votre mère. » Je me taisais en retenant mes larmes. Quant à mon frère, il lui dit quelques mots : qu'elle ne devait pas souhaiter mourir à l'étranger mais, comme un sort plus heureux, dans sa patrie. En l'entendant, ma mère eut le visage anxieux et lui jeta un regard de reproche pour avoir eu cette pensée. Puis elle me regarda : « Vois ce qu'il dit. » Et, s'adressant à nous deux : « Enterrez mon corps n'importe où ; que cela ne vous donne aucun souci. Je vous demande seulement de vous souvenir de moi à l'autel du Seigneur, partout où vous serez ». Lorsqu'elle eut prononcé cette phrase en cherchant ses mots, elle garda le silence, car la maladie s'aggravait et la faisait souffrir.
Répons
R/ Ce qui se voit est provisoir,
ce qui ne se voit pas est éternel.
L'objet de notre espérance n'est pas ce qui se voit,
mais ce qui ne se voit pas.
Mon âme a soif du Dieu vivant ;
quand le verrai-je face à face ?
Te Deum
À toi Dieu, notre louange !
Nous t'acclamons, tu es Seigneur !
À toi Père éternel,
L’hymne de l’univers.
Devant toi se prosternent les archanges,
les anges et les esprits des cieux ;
ils te rendent grâce ;
ils adorent et ils chantent :
Saint, Saint, Saint, le Seigneur,
Dieu de l'univers ;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
C'est toi que les Apôtres glorifient,
toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs ;
c'est toi que par le monde entier
l'Église annonce et reconnaît.
Dieu, nous t'adorons :
Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.
Christ, le Fils du Dieu vivant,
le Seigneur de la gloire,
tu n'as pas craint de prendre chair
dans le corps d'une vierge
pour libérer l'humanité captive.
Par ta victoire sur la mort,
tu as ouvert à tout croyant
les portes du Royaume ;
tu règnes à la droite du Père ;
tu viendras pour le jugement.
Montre-toi le défenseur et l'ami
des hommes sauvés par ton sang :
prends-les avec tous les saints
dans ta joie et dans ta lumière.
Oraison
Seigneur, dont la libéralité surpasse toujours nos désirs, tu as accordé à sainte Monique la conversion de son fils Augustin et tu as fait de lui un docteur de l'Église ; à la prière de la mère et du fils, fais-nous grandir dans la connaissance de ton amour.